samedi 12 novembre 2011

Escapade au Cap Ferret

La belle journée que nous avons connue aujourd'hui, qui ressemblait à un été indien, a donné à Chris l'envie, dès son arrivée à l'aéroport ce matin, de se promener en dehors de Bordeaux. Ma sensibilité particulière à la lumière automnale, douce, dorée, m'a fait rejoindre la même envie ...


Le Cap Ferret forme un cordon littoral qui se situe à l'extrémité sud de la presqu'île de Lège-Cap-Ferret en Gironde. Il sépare l'océan Atlantique et le bassin d'Arcachon. Célèbre pour son phare, il est un lieu huppé de villégiature dont le côté « nature » a été relativement préservé, au cœur des Landes de Gascogne et du Pays de Buch. Depuis que nous vivons à Bordeaux, jamais nous n'avions cédé à l'engouement un peu snob -pensions-nous- qui fait courir les Bordelais à "Lège", ainsi qu'ils disent. Mais cet après-midi, nous avons pensé qu'il serait dommage de quitter un jour Bordeaux, sans jamais être allés au Cap Ferret. Le temps d'un café à l'ombre d'une terrasse et d'une promenade sur la plage et nous avons été convaincus qu'il aurait été dommage, en effet, de ne pas avoir fait ce délicieux détour par Lège ... Cet ancien village de pêcheurs (ils s'étaient installés en divers endroits de la presqu'île au 19ème siècle), bénéficie d'une situation géographique originale. On peut y profiter d'un côté des paysages du bassin d'Arcachon, et de l'autre des vagues et de l'immensité de la Côte d'Argent. Rendue rêveuse par cette virée hors-saison, je ne peux m'empêcher de faire un parallèle avec un autre village de pêcheurs, dont j'ai oublié le nom, celui que décrit Kate Chopin dans The Awakening ...









lundi 14 mars 2011

Somerset & Dorset Railway Museum







La Grande-Bretagne aété historiquement le pays où les transports ont joué un rôle déterminant dans la révolution industrielle et le décollage économique. Dès le XVIème siècle, une véritable "folie de canaux" crée un réseau permettant de relier entre elles les villes industrielles et commerciales ainsi que les bassins miniers et les ports. Mais à partir du XIXème siècle, grâce à la révolution ferroviaire, les progrès du transport par roulage s'accroissent. Dès 1800, on comptait 460km de "railways", sur lesquels circulaient des wagons remplis de charbon tirés par des chevaux. En 1803, on utilise pour la première fois une voie ferrée pour le transport des voyageurs. En 1814, la première locomotive est construite.En 1817, elle devient capable de tirer 70 tonnes à une vitesse de 10 km/h. Et c'est en 1830 qu'est ouverte la première ligne ferroviaire destinée aux voyageurs entre Manchester e tLiverpool.
A partir de cette date, on assistera à une véritable "folie" des chemins de fer en Grande-Bretagne. Le réseau ferroviaire s'étend et se densifie. Mais, dès l'entre deux guerres, la route supplante le rail dont le déclin s'accentuera en 1945 : réseau et matériel ferroviaire ont mal vieillis pendant la guerre. La nationalisation de l'ensemble des compagnies donne naissance à British Railways en 1947. Mais les coûts d'entretien et de modernisation du réseau s'avérèrent tellement élevés que British Railways ne sera pas en mesure d'y faire face. La modernisation s'effectuera très lentement : à ce jour,seulement 30% du réseau est électrifié. Certaines grandes lignes, comme la liaison entre Londres et Edimbourg n'ont été totalement électrifiées qu'en 1991 ! L'état des voies et du matériel roulant est parfois très vétuste ... Le gouvernement avait espéré que la privatisation des 15000 km de voies dynamiserait le réseau ferroviaire, il n'en est rien et ce mode de transport poursuit son déclin.
Toutes ces infos me viennent de mon cours de géographie du 1er semestre...

dimanche 13 mars 2011

Week-en d'anniv

Photo prise par Chan, à la gare de Minehead, en mars 2011

C'était le week-end dernier. La première photo, prise le samedi sur le quai de gare de Minehead, me montre gelée et accrochée au bras de Chris ; je lui emboîte le pas -il n'a de cesse de monter dans la première voiture- .
Sur la photo du bas, c'est le lendemain (dimanche) dans le jardin de Tim. Je suis au milieu, en haut, entre Chris et Tim et juste au-dessus de Kath, la mère de Chris (en robe bleue). A coté et en dessous de Chris : Tom (en chemise bleu clair, le fils de Tim) et Chan (sa femme, tenant leur bébé). A côté de Tim (en chemise noire) : Sam, son fils cadet et Venetia (sa femme, en robe mauve). En dessous de Venetia, la mère de cette dernière, Van (en gilet rose). Chris, Kath et Van sont nés tous trois un huit mars et nous fêtions leur triple anniv !

vendredi 11 mars 2011

Alone in London

Photos d'Edinburgh prises par Chris

Chris est en Ecosse depuis avant-hier. Mais il rentre d'Edimbourg aujourd'hui et nous repartons demain pour Bordeaux (... ma fille et mon chat ! ! !). Il faut absolument regarder cette vidéo, d'une part parce qu'elle montre mon tchoutchou sur une musique de M.Oldfied (cf. mon dernier post), et d'autre part parce qu'elle situe les villes-phares écossaises. Et à côté de ça, nous pouvons être certains d'y rencontrer un joueur de cornemuse.
Interrogé le week-end dernier, Chris (qui le sait pour s'y être produit comme musicien autrefois) m'affirme que NON les Ecossais ne portent pas de slip sous leur jupe kilt. Voilà qui répond à la question que nous nous posions tou(te)s ... Cette jupe s'appelle un tartan et c'est peut être le symbole le plus fort de l'Ecosse. Le tartan désigne plus particulièrement la pièce de tissu avec un motif formé par des bandes de laines, de différentes couleurs, se croisant à angle droit. En fait, à l'origine il semble que le tartan ait été la marque d'un territoire, plus que celle d'un clan : dans les Highlands, les hommes s'habillaient avec un vêtement de laine que l'on teignait avec des plantes, lui donnant ainsi plusieurs couleurs. En 1746, après la défaite de Culloden, les anglais victorieux interdisent le port du tartan, symbole de la révolte jacobine. Il faudra attendre 35 ans pour voir l'abrogation de cet acte de proscription. Vu de France, le Royaume Uni -que nous appelons l'Angleterre, et tous ces habitants "les Anglais"- semble être un seul et même pays. Mais il n'en est rien. L'Angleterre, l'Ecosse, l'Irlande, et l'Ile de Man sont des pays aussi différents que le sont la France, l'Italie, l'Espagne et les Antilles. Un clic sur Hergest Ridge de Mike Oldfiel (pas tant pour la musique que pour la vidéo). Pendant que je suis seule, je profite des Musées de Londres. Situés sur Cromwell Road, ils sont près de l'endroit où nous habitons et c'est un plaisir de m'y rendre à pied. J'y étais hier, j'y retourne aujourd'hui tant on pourrait y passer ... des jours ! C'est promis, je poste les photos bientôt ...

jeudi 10 mars 2011

Le tchou-tchou du Somerset


C'était samedi dernier, dans le sud-ouest de l'Angleterre. Tout le monde s'était réuni chez Tim, à Williton, pour souhaiter leurs anniversaires respectifs à Chris et sa mère. L'histoire, c'est qu'au fond du jardin de Tim -de l'autre côté du mur de clôture- de temps en temps passe un tchou-tchou ... Un tchoutchou c'est un petit train à vapeur qui bat la campagne à 25km/h, en faisant parfois des pointes à 40 ! En trois enjambées pour contourner la maison de Tim, nous nous retrouvons sur le quai de la gare de Williton. Eh bien oui : contre toute attente, il y a une "gare" dans le tout petit village qu'est Williton !

Ah le voilà ce petit train à vapeur qui fait réellement tchooooouuuu tchchchchououououou. Non seulement il y a une gare à Williton, mais il y a aussi un chef de gare. Bien sûr que non, pas un vrai, mais un retraité bénévole qui prend sa tâche très à coeur et dispose pour l'accomplir de tout l'équipement règlementaire : uniforme, sifflet, bâton, et naturellement le plus grand sérieux !

A l'allure où va notre TPV (c'est l'opposé du TGV, de l'InterCity et du SuperSprinter), on a tout le temps de profiter du paysage de la campagne anglaise ! Et aussi celui de zieuter sur l'intérieur de la voiture ... tout y est fait de bois : les portes-bagages et les tablettes, les châssis des vitres qui sont en menuiserie.
Pendant que le train roule, je suis pensive ... ce train qui accompagne la révolution industrielle au milieu du XIXème siècle, était-il une erreur d'aiguillage de l'humanité ? Cliquer sur ce lien vers "Le train" de Yann Tiersen : http://www.youtube.com/watch?v=XoOV4bZv_T8&NR=1 .
Nous sommes "Sur le fil" (Yann Tiersen, toujours) : http://www.youtube.com/watch?v=gKqHjFtX7iE&feature=related . Nous sommes aussi dans la réalité, et je reviens dans "La vie quotidienne" ( encore Yann Tiersen, magnifique) http://www.youtube.com/watch?v=o7sktHSC-u0&feature=related. Les vieilles "Tubular Bells" de Mike Oldfiels ont aussi leur place ici :http://www.youtube.com/watch?v=yi1-_G80gl0&feature=related ... ne serait-ce que pour l'envolée de la quatrième minute ...


Ce tortillard antique n'avance pas à une allure folle - et c'est tant mieux ! - mais il avance si bien que finalement nous arrivons à Minehead ... "terminus, tout le monde descend !"
A Minehead, après un rassemblement général autour d'un café, ce fut une dispersion totale et mystérieuse de notre petite clique, à la recherche des cadeaux d'anniv... Cliquer sur ce lien (Coldplay "Trouble") : http://www.youtube.com/watch?v=BdhBYGDJ8n0&feature=relmfu et sur celui-là (Coldplay "Don't panic") http://www.youtube.com/watch?v=tu0xs_3DT6M&feature=relmfu

samedi 19 février 2011

Allées et venues



C'était hier, à l'aéroport de Gatwick (Londres). Aujourd'hui, nous sommes de retour à Bordeaux (où il fait moche, pluvieux et sombre). Je vais y rester toute la semaine à venir puisque Lucie est en vacances (ce qui n'est pas mon cas : j'ai à travailler la partie "Histoire Britannique" de mes cours ...).

vendredi 3 décembre 2010

Les grands frimas à Londres

Nous devions rentrer à Bordeaux jeudi. Mais c'est foutu : le trafic aérien est immobilisé pour cause de neige. Allez, allez, on époussette son revers et on relève le nez pour affronter l'hiver avec le sourire ! Je sourirais, d'ailleurs, si je ne savais pas Lucie seule ...